A découvrir à Sales et alentours
Le plateau de Sales est un lieu propice pour venir s’aérer, changer d’air et découvrir un monde hors du temps et de l’espace, que ce soit à pied, en vélo, à cheval, en voiture, tout particulièrement au printemps, en été et en automne, même en hiver pour ceux qui ne craignent ni le froid , ni le brouillard.
De part sa situation à la limite du partage des eaux entre le climat océanique et méditerranéen, il permet en un rien de temps de passer des prairies et des forêts de hêtres aux paysages plus arides des contreforts méditerranéens du minervois.
Sales
Une visite du hameau de Sales vous permettra de découvrir son église datant du début du 18ème siècle, son moulin qui produit de la farine bio avec des blés locaux pour des boulangers engagés.
Et tous les mardi soir de la mi-juin à la fin août, vous pourrez participer à la manifestation estivale « rencontres sur un plateau ». Cette manifestation est un moment de rencontre et d’échange avec les habitants du plateau autour de leurs productions, d’un repas et parfois d’un spectacle.
Au départ de sales, quelques randonnées
Au départ de Sales, petit hameau de la Commune de Lacabarède, le sentier des Clairières de Sales emprunte des sous bois de feuillus alternant avec de petites parcelles de prairies. De jolis points de vue se découvrent au hameau de Farail, côté Tarn. Le sentier emprunte ensuite des pistes forestières. Le retour vers le point de départ permet d’accéder à une vue panoramique, côté Audois, notamment après le hameau de Baylé puis à mi-chemin entre Lebrat et Farail.Arrivé au point le plus haut du parcours à 940 m, apparaît le Pic de Nore (1211 m), point culminant de la Montagne Noire.
Fiche randonnée :
De part sa situation à la limite du partage des eaux entre le climat océanique et méditerranéen, il permet en un rien de temps de passer des prairies et des forêts de hêtres aux paysages plus arides des contreforts méditerranéens du minervois.
Sales
Une visite du hameau de Sales vous permettra de découvrir son église datant du début du 18ème siècle, son moulin qui produit de la farine bio avec des blés locaux pour des boulangers engagés.
Et tous les mardi soir de la mi-juin à la fin août, vous pourrez participer à la manifestation estivale « rencontres sur un plateau ». Cette manifestation est un moment de rencontre et d’échange avec les habitants du plateau autour de leurs productions, d’un repas et parfois d’un spectacle.
Au départ de sales, quelques randonnées
• Le sentier les clairières de Sales( 2h50 - 8.5 km – balisage jaune)
Au départ de Sales, petit hameau de la Commune de Lacabarède, le sentier des Clairières de Sales emprunte des sous bois de feuillus alternant avec de petites parcelles de prairies. De jolis points de vue se découvrent au hameau de Farail, côté Tarn. Le sentier emprunte ensuite des pistes forestières. Le retour vers le point de départ permet d’accéder à une vue panoramique, côté Audois, notamment après le hameau de Baylé puis à mi-chemin entre Lebrat et Farail.Arrivé au point le plus haut du parcours à 940 m, apparaît le Pic de Nore (1211 m), point culminant de la Montagne Noire.
• La Fontaine des Trois Evêques(13 km - 4h – balisage : jaune et une portion de GR7 rouge et blanc)
Fiche randonnée :
Cette randonnée est une excursion au cœur de la Montagne Noire pour une rencontre avec des paysages d’une rare diversité. La vue sur tout le Minervois et son dégradé de collines, ainsi que sur les Pyrénées vous donneront envie de poursuivre l’aventure.
Ce magnifique parcours au caractère montagnard fait le tour du plateau de Sales et une incursion sur les crêtes limitrophes de l'Hérault puis de l'Aude. Sur ces hautes terres de granites, le climat rigoureux a favorisé la formation de tourbières, hêtraies et prairies d'altitude qui composent un paysage à la beauté sauvage. Les chemins anciens bordés de lames de rocher et de hêtres tortueux sont un vrai plaisir pour les yeux, rejoignant de charmants hameaux de pierres qui semblent se fondre dans le décor naturel: Sales, Farail, Lebrat, le Bayle…
Victimes de l'exode rural, ils se repeuplent doucement grâce aux nouveaux arrivants, séduits par cet îlot d'altitude. Plus loin, au détour d'une crête, une des plus belles vues de la Montagne Noire vous attend, quand d'un seul coup se dévoile le fantastique panorama du Minervois: dégradé de collines s'abaissant lentement vers la plaine languedocienne alors qu'en un vis-à-vis majestueux, les Pyrénées dressent leurs sommets au-dessus du bas pays.
(En voiture, le pic est accessible par une piste carrossable située après le col de salette direction Lespinassière 1ère à droite)
On est ici dans la partie tarnaise de la Montagne noire, véritable château d’eau où tout est vert. Les pentes du pic de Peyremaux ont gardé leurs belles forêts de feuillus. Quand la lumière du soleil vient réveiller les tons de vert des feuilles, celles-ci projettent partout une lumière verte, comme des vitraux…
Dans ces forêts poussent à l’automne mûres et autres délices des bois, champignons à foison, dont certains parasitent les arbres (mais ceux-là ne semblent pas comestibles !). Le soleil jouant dans leur chair y fait paraître une transparence que l’on pourrait dire d’albâtre, si ce n’était l’aspect comme gluant et grenu de leur surface…
La première impression que l’on a en arrivant au Peyremaux, c’est celle d’un amoncellement de pierres (ce qui a effectivement pu donner de la crédibilité à la légende). Lorsque l’on s’approche davantage, les pierres aux formes rondes semblent suggérer des hanches, des ventres, des corps… Comme un peuple endormi. C’est un lieu qui parle hautement à l’imaginaire. Laissons donc la parole à cette légende venue de la mémoire des anciens…
La légende du géant de Peyremaux.
« A Peyremaux et à Montalet vivaient deux géants. Ils furent d’abord bons amis, et, par les journées claires, ils s’envoyaient de loin des signaux d’amitié. Mais un jour, nul n’en sut la cause, la discorde éclata. Des insultes, on en vint aux menaces, puis enfin aux coups : ramassant tout ce qui leur tombait sous la main en fait de projectiles, réciproquement ils se lapidèrent. Et, chose étrange, tous ces rochers qu’ils se lançaient avec adresse, tombant les uns sur les autres, formèrent deux monceaux sous lesquels les deux géants vivent ensevelis. »
Ce magnifique parcours au caractère montagnard fait le tour du plateau de Sales et une incursion sur les crêtes limitrophes de l'Hérault puis de l'Aude. Sur ces hautes terres de granites, le climat rigoureux a favorisé la formation de tourbières, hêtraies et prairies d'altitude qui composent un paysage à la beauté sauvage. Les chemins anciens bordés de lames de rocher et de hêtres tortueux sont un vrai plaisir pour les yeux, rejoignant de charmants hameaux de pierres qui semblent se fondre dans le décor naturel: Sales, Farail, Lebrat, le Bayle…
Victimes de l'exode rural, ils se repeuplent doucement grâce aux nouveaux arrivants, séduits par cet îlot d'altitude. Plus loin, au détour d'une crête, une des plus belles vues de la Montagne Noire vous attend, quand d'un seul coup se dévoile le fantastique panorama du Minervois: dégradé de collines s'abaissant lentement vers la plaine languedocienne alors qu'en un vis-à-vis majestueux, les Pyrénées dressent leurs sommets au-dessus du bas pays.
• Le roc de peyremaux( A pied au départ de sales environ 16km AR – balisage GR7 rouge et blanc en direction du pic de Nore)
(En voiture, le pic est accessible par une piste carrossable située après le col de salette direction Lespinassière 1ère à droite)
On est ici dans la partie tarnaise de la Montagne noire, véritable château d’eau où tout est vert. Les pentes du pic de Peyremaux ont gardé leurs belles forêts de feuillus. Quand la lumière du soleil vient réveiller les tons de vert des feuilles, celles-ci projettent partout une lumière verte, comme des vitraux…
Dans ces forêts poussent à l’automne mûres et autres délices des bois, champignons à foison, dont certains parasitent les arbres (mais ceux-là ne semblent pas comestibles !). Le soleil jouant dans leur chair y fait paraître une transparence que l’on pourrait dire d’albâtre, si ce n’était l’aspect comme gluant et grenu de leur surface…
La première impression que l’on a en arrivant au Peyremaux, c’est celle d’un amoncellement de pierres (ce qui a effectivement pu donner de la crédibilité à la légende). Lorsque l’on s’approche davantage, les pierres aux formes rondes semblent suggérer des hanches, des ventres, des corps… Comme un peuple endormi. C’est un lieu qui parle hautement à l’imaginaire. Laissons donc la parole à cette légende venue de la mémoire des anciens…
La légende du géant de Peyremaux.
« A Peyremaux et à Montalet vivaient deux géants. Ils furent d’abord bons amis, et, par les journées claires, ils s’envoyaient de loin des signaux d’amitié. Mais un jour, nul n’en sut la cause, la discorde éclata. Des insultes, on en vint aux menaces, puis enfin aux coups : ramassant tout ce qui leur tombait sous la main en fait de projectiles, réciproquement ils se lapidèrent. Et, chose étrange, tous ces rochers qu’ils se lançaient avec adresse, tombant les uns sur les autres, formèrent deux monceaux sous lesquels les deux géants vivent ensevelis. »
• Le pic de Nore (1211m point culminant de la montagne noire)Pour les plus courageux sur deux jours - 30 km AR – balisage rouge-blanc GR7 – Bivouac au portail de Nore à 1151m d’altitude)
Magnifique ballade qui vous permettra de découvrir le plateau de Sales, la fontaine des trois évêques, le roc de Peyremaux au travers des forêts de hêtres et des crêtes de la montagne noire.
A découvrir aussi :
Sur la partie Hérault du plateau, dans les bois du Fournas se trouvent les ruines d’un ancien four à verre.
Accessible par le hameau du Fournas en direction de la métairie de Beson.
Au XVIIIème siècle, nombreuses étaient les communes de la Montagne Noire à compter sur leur territoire des verreries en activité. Celui de la forêt de Beson en fait partie.
Du 17ème jusqu’au début du 19ème siècle, le bois de la forêt de la montagne noire permit la fabrication du verre. Les fours a verre étaient nombreux des Verreries de Moussans à la forêt de Nore et contribuaient à l’économie de la région.
C'est ainsi que se sont installées à cette époque des familles de verriers, leur savoir-faire se transmettant de père en fils sur plusieurs générations.
La verrerie forme une unité économique complète avec d'une part les lieux de production (fours, aires de stockage de bois...) et d'autre part les lieux de vie des verriers, des ouvriers et de leurs familles. Les verreries sont le plus souvent au milieu des bois (au plus près du combustible) et les verriers vivent sur place pendant la
période d'activité des fours de novembre à avril.
• les ruines du four à verre de la forêt de Beson(cordonnées GPS : 43.447444295968026, 2.6260649306888966 )
Sur la partie Hérault du plateau, dans les bois du Fournas se trouvent les ruines d’un ancien four à verre.
Accessible par le hameau du Fournas en direction de la métairie de Beson.
Au XVIIIème siècle, nombreuses étaient les communes de la Montagne Noire à compter sur leur territoire des verreries en activité. Celui de la forêt de Beson en fait partie.
Du 17ème jusqu’au début du 19ème siècle, le bois de la forêt de la montagne noire permit la fabrication du verre. Les fours a verre étaient nombreux des Verreries de Moussans à la forêt de Nore et contribuaient à l’économie de la région.
C'est ainsi que se sont installées à cette époque des familles de verriers, leur savoir-faire se transmettant de père en fils sur plusieurs générations.
La verrerie forme une unité économique complète avec d'une part les lieux de production (fours, aires de stockage de bois...) et d'autre part les lieux de vie des verriers, des ouvriers et de leurs familles. Les verreries sont le plus souvent au milieu des bois (au plus près du combustible) et les verriers vivent sur place pendant la
période d'activité des fours de novembre à avril.
• La « borne royale » au dessus de DressouSituée à 900m du hameau de Dressou, elle marquait la ligne de partage entre l’évêché de St Pons de Thomières et la forêt royale de la « Cabarède ». Sur son côté Est, est gravée une mitre et une crosse, sur son côté Ouest, une fleur de lys.
Il existe une variété infinie de bornes, la plus ancienne connue étant le menhir. L'histoire du bornage semble donc apparaître il y a environ 6000 ans, alors que les premières populations de chasseurs cueilleurs se sédentarisent et tentent de cultiver une terre qui restera souvent ingrate. C'est à partir de ce moment qu'apparaissent aussi les premiers conflits en raison de la position plus ou moins privilégiée ou stratégique d'un terroir que l'on tente de délimiter en dressant des repères visibles. La propriété privée est née et avec elle tous les moyens progressivement mis en oeuvre pour la préserver.
Qu'il soit borne ou mégalithe, le repère mis en place sera à l'origine situé à la vue de tous, de préférence en bordure d'un axe de communication et le plus souvent sur une éminence naturelle. Vestige inaliénable d'un passé révolu, cette pierre séculaire dressée peut encore aujourd'hui délimiter un pays (borne frontalière), une région, une commune, une grande propriété seigneuriale ou ecclésiastique, mais aussi marquer les distances entre villes.
(Coordonnées GPS : 43.457265 – 2.618437)
• Le roc Suzadou(coordonnées GPS : 43.4193 - 2.62253)
A partir de Sales sur la route en direction de Ferrals les Montagnes à environ 3/4km.
A une altitude de prés de 700m, il offre un point de vue remarquable à 360°, vers le sud-est face au massif du Canigou, sur toute la plaine du Minervois jusqu’à la mer et sur la montagne noire.
Table d’orientation avec thématique fossile et rapaces.
Table de pique-nique.
