Juillet 2021 : Etienne a posé sa scie mobile au hameau de Tinteyne pour la dernière fois, 30 ans après son 1er chantier de sciage à Sales.
En effet c’était il y a environ 30 ans (en 1993 exactement) qu’Etienne a installé sa scie mobile pour la 1ère fois au hameau de Sales chez Gilles.
Et c’est sur ce même plateau de Sales, en 2021, qu’il a décidé de terminer sa carrière de scieur itinérant pour prendre une retraite bien méritée, en revenant chez Gilles pour la dernière fois.
Toutefois, la scie mobile ne disparaitra pas. Etienne a trouvé un repreneur, Julien, à qui depuis 6 mois, il transmet au fil des chantiers son savoir faire et qui continuera à l’avenir à sillonner les villages de la montagne noire pour débiter les arbres abattus dans l’hiver.
Et c’est sur ce même plateau de Sales, en 2021, qu’il a décidé de terminer sa carrière de scieur itinérant pour prendre une retraite bien méritée, en revenant chez Gilles pour la dernière fois.
Toutefois, la scie mobile ne disparaitra pas. Etienne a trouvé un repreneur, Julien, à qui depuis 6 mois, il transmet au fil des chantiers son savoir faire et qui continuera à l’avenir à sillonner les villages de la montagne noire pour débiter les arbres abattus dans l’hiver.
Julien, le repreneur aux manettes
Cette année, ce sont environ 50/60 m³ de troncs de douglas, épicéas et cèdres qui vont se transformer à Tinteyne au fil du chantier en planches de diverses épaisseurs, chevrons et poutres de tailles diverses.
Les arbres ont été abattus pendant l’hiver dans les bois du plateau, jamais de coupe à blanc ; on ne prélève que ce qu’il faut et toujours en pensant au développement des arbres qui restent et à un équilibre harmonieux de la forêt permettant les prélèvements futurs.
Les arbres ont été abattus pendant l’hiver dans les bois du plateau, jamais de coupe à blanc ; on ne prélève que ce qu’il faut et toujours en pensant au développement des arbres qui restent et à un équilibre harmonieux de la forêt permettant les prélèvements futurs.
Gilles et Etienne
Mais le travail n’est pas fini. Le bois ainsi débité va devoir être transporté pour une partie sur les chantiers de l’été.
Pour l’autre partie, il sera soigneusement empilé dans les hangars pour une utilisation future. Mais pour éviter que le bois se voile et pour qu’il sèche bien, il y a quelques règles de base à respecter : bien à plat avec un liteau entre chaque couche horizontale et en laissant un petit espace au niveau vertical pour que l’air puisse circuler librement.
Et c’est au prix de tout ce travail, de cette vision à long terme, que les arbres plantés sur le plateau il y a plus de soixante ans par nos aïeux permettent aux habitants d’aujourd’hui de réaliser leurs travaux de construction ou de rénovation en lien étroit avec les ressources naturelles de leur environnement.
Pour l’autre partie, il sera soigneusement empilé dans les hangars pour une utilisation future. Mais pour éviter que le bois se voile et pour qu’il sèche bien, il y a quelques règles de base à respecter : bien à plat avec un liteau entre chaque couche horizontale et en laissant un petit espace au niveau vertical pour que l’air puisse circuler librement.
Et c’est au prix de tout ce travail, de cette vision à long terme, que les arbres plantés sur le plateau il y a plus de soixante ans par nos aïeux permettent aux habitants d’aujourd’hui de réaliser leurs travaux de construction ou de rénovation en lien étroit avec les ressources naturelles de leur environnement.
Un bel exemple de circuit court et d’économie circulaire
en prise directe avec la biodiversité du territoire.
en prise directe avec la biodiversité du territoire.
